French Land Register data, which excludes lakes, ponds, glaciers > 1 km (0.386 sq mi or 247 acres) and river estuaries.
Restaurants in Saint-Gervais-les-Bains
5.0 based on 3 reviews
Présentes sur tout le territoire, symboles de l’imprégnation du christianisme dans la vie rurale, les croix se suivent, mais ne se ressemblent pas. Certaines sont de bois, quand d’autres sont de fer ou de pierre. Certaines se dressent sur les sommets quand d’autres sont cantonnées dans la vallée. Quant à la mission qui leur est confiée, ce peut être la matérialisation de points de passage comme les croisées de chemins, le repérage de lieux stratégiques ou symboliques, ou encore la signalisation d’un lieu de procession ou de bénédiction. Je suis de ces dernières. De celles qui furent plantées pour rappeler la montée en alpage au début de l’été et la bénédiction des terres, des maisons et des troupeaux par le curé du village.
5.0 based on 1 reviews
Avant de vous attacher à mon histoire, prenez le temps de vous imprégner des lieux. Vous êtes ici dans un des sites les plus emblématiques du Val Montjoie. Si authentique qu’on se croirait revenu au premier matin du monde. Si majestueux que le vœu d’humilité devient une évidence. Si haut qu’on se croirait aux portes du ciel. Et face au panorama grandiose qui unit en son sein le Vorasset, le col de Tricot, les glaciers suspendus et les dômes de Miage, Moi ! Tel un pèlerin en prière. Invocant les saints pour que rien ne change. Pour que la terre reste nourricière, que l’herbe pousse en abondance, que l’eau et l‘air soient toujours purs. Parce que c’est bien cela qui m’a été confié. La protection des alpages, et de facto, des troupeaux. D’ici, je suis idéalement placé pour le faire. C’est sûrement ce qu’a dû penser le notaire Fontaine, en choisissant de me déplacer en 1975. On domine mieux la situation, porté à 1500 m d’altitude !
4.5 based on 6 reviews
Fondée en 1693 par Nicolas Mermod, prêtre natif du village, puis remaniée en 1723 grâce à un don des frères Genamy, j’ai été conçue comme une église en miniature. Derrière ma façade au toit débordant, je cache un vaste décor peint et une collection de neuf tableaux du XVIIIe siècle. Autant d’ouvrages remarquables qui m’ont valu d’être classée Monument Historique en 1976. Autant d’éléments du plus pur style baroque qui, par leur profusion décorative, leurs effets dramatiques et leur exubérance m’ont permis de magnifier les thèmes théologiques pour mieux exalter la foi des fidèles. Et force est de constater que ça a marché ! J’ai vu des générations de montagnards venir ici exprimer leur foi, parler de leur vie, de leurs souffrances et de leurs espoirs. Et bien que mon style soit à cent lieues de la simplicité de la vie des ruraux, en venant me trouver, c’est à leur rencontre que vous irez.
3.0 based on 1 reviews
Parmi les ornements remarquables, son autel, et sa peinture “La présentation de Jésus au Temple” de Jérusalem, et trois statues, représentant Vierge à l’Enfant, saint Pierre et saint Guérin. Le tout mis en lumière par des vitraux du Père Kim En Joong. Vous le connaissez ! Vous l’avez croisé à l’église de Saint-Gervais.
3.0 based on 2 reviews
Construite en 1685 grâce à Jean et Balthasard Berthier, deux notaires du village voisin qui financèrent ma construction, mon mobilier, et accordèrent des rentes pour mon entretien, je dois ma restauration deux siècles plus tard à un collectif d’habitants du hameau. Une tradition connue sous le nom de dizaine, la dizaine désignant les fidèles regroupant leurs économies pour financer la construction ou la restauration d’une chapelle. Solidement ancrée dans le paysage montagnard, cette tradition en cache une autre tout aussi tenace : la dévotion aux saints. Elle aussi a sa place dans mon histoire. Pour preuve, les sept statues, à l’effigie des principaux saints de l’ordre du Mont Carmel, qui se sont invitées dans mon décor néo-gothique. sept statues qui sont autant de liens entre les hommes et Dieu. En montagne, les traditions aussi ont la vie dure.
Construit vers 1880, reconstruit entre deux guerres, je suis le plus grand des quatorze oratoires encore présents sur le territoire de la commune. Ma situation sur l’ancienne route qui mène à Saint-Gervais, longeant une épaisse forêt, laisse penser que je suis là pour rassurer les voyageurs, mais la vérité, c’est que j’ai été construit pour protéger des épidémies. Pour preuve, la procession qui fut organisée pendant très longtemps, les trois jours avant la fête de l’Ascension pour attirer la bénédiction divine sur les récoltes et les travaux des champs.
Posté près du barrage alimentant l’usine électrique du Fayet, abritant une statue de saint Joseph, je suis là pour protéger les voyageurs. Mon implantation en ces lieux, je la dois à une légende selon laquelle le curé, las de devoir faire un large détour pour accéder à l’autre rive de la rivière, reçut un soir la visite d’un étranger. C’était le Diable en personne, qui venait lui proposer un marché : la construction d’un pont en une nuit contre l’âme de la première créature qui le traverserait. Le lendemain, sous le regard émerveillé des habitants, le curé s’approcha du pont… et lança un magnifique chat noir, que le Diable happa en vitupérant, avant de disparaitre.
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